Petit rappel
L’ordonnance n° 2015-103 du 20 août 2015 relative au règlement extrajudiciaire des litiges de consommation et le décret n° 2015-1382 du 30 octobre 2015 relatif à la médiation des litiges de la consommation consacrent le droit pour tout consommateur de recourir gratuitement à un médiateur de la consommation en vue de la résolution amiable du litige qui l’oppose à un professionnel.
Tout avocat devra ainsi être en mesure d’offrir à ses clients consommateurs la possibilité de recourir gratuitement à un tel dispositif de médiation de la consommation en cas de litige de nature contractuelle, c’est-à-dire essentiellement en cas de litige en matière d’honoraires.
Quel statut pour le médiateur de la consommation ?
Le statut du médiateur de la consommation et les conditions requises par l'exercice de cette fonction sont déterminés par l’ordonnance n° 2015-103 du 20 août 2015 et le décret n° 2015-1382 du 30 octobre 2015. En application du nouvel article L. 153-1 alinéa 3 du code de la consommation, le médiateur de la consommation doit ainsi :
S'agissant de ses obligations :
S'agissant de ses moyens d'action :
Le médiateur national de la consommation de la profession d'avocat disposera d’un budget séparé, « distinct et suffisant pour mener à bien sa mission » (art. L. 153-3 du code de la consommation).
Un site sera mis à sa disposition permettant aux consommateurs de déposer en ligne une demande de médiation accompagnée des documents justificatifs.
S'agissant du contrôle de son activité :
Enfin, l'activité du médiateur sera soumise à l’évaluation et au contrôle de la commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation. Chaque année, le médiateur devra remettre à cette commission un rapport comprenant un certain nombre d'informations.
S'agissant de ses obligations :
- Posséder des aptitudes dans le domaine de la médiation ainsi que de bonnes connaissances juridiques, notamment dans le domaine de la consommation ;
- Être nommé pour une durée minimale de trois années ;
- Être rémunéré sans considération du résultat de la médiation ;
- Ne pas être en situation de conflit d’intérêts et le cas échéant le signaler.
S'agissant de ses moyens d'action :
Le médiateur national de la consommation de la profession d'avocat disposera d’un budget séparé, « distinct et suffisant pour mener à bien sa mission » (art. L. 153-3 du code de la consommation).
Un site sera mis à sa disposition permettant aux consommateurs de déposer en ligne une demande de médiation accompagnée des documents justificatifs.
S'agissant du contrôle de son activité :
Enfin, l'activité du médiateur sera soumise à l’évaluation et au contrôle de la commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation. Chaque année, le médiateur devra remettre à cette commission un rapport comprenant un certain nombre d'informations.
Quel mode de désignation pour le médiateur national de la consommation de la profession d’avocat ?
Le médiateur national de la consommation de la profession d’avocat sera désigné par l’Assemblée générale des 22 et 23 janvier 2016, sur proposition du bureau du Conseil national des barreaux, conformément à la résolution votée le 11 décembre 2015.
Cette désignation devra ensuite être soumise à la commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation, créée par l’ordonnance n° 2015-103 du 20 août 2015 et compétente pour établir la liste des médiateurs de la consommation qui sera notifiée à la Commission européenne.
Cette désignation devra ensuite être soumise à la commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation, créée par l’ordonnance n° 2015-103 du 20 août 2015 et compétente pour établir la liste des médiateurs de la consommation qui sera notifiée à la Commission européenne.
Si vous êtes intéressé(e) :
Les candidatures peuvent être transmises, accompagnées des documents utiles à leur examen, avant le 14 janvier 2016 :
• Par voie postale : Conseil national des barreaux - 22 rue de Londres - 75009 Paris
• Par voie électronique : [email protected]
Les candidatures peuvent être transmises, accompagnées des documents utiles à leur examen, avant le 14 janvier 2016 :
• Par voie postale : Conseil national des barreaux - 22 rue de Londres - 75009 Paris
• Par voie électronique : [email protected]