ÉDITORIAL
23 décembre 2015
L’année qui s’achève nous a éprouvés mais nous a démontré aussi que seule notre unité fait notre force pour dessiner un avenir commun.
Nous avons subi à l’unisson de la société les attentats dramatiques de janvier et novembre 2015. Nous nous sommes associés à la douleur des victimes et de leurs familles. Notre rôle, l’essence de notre profession est de les assister ainsi que les auteurs de ces attaques.
Fidèles à notre mission de garantie des libertés, nous disons que l’état d’urgence prolongé le 20 novembre dernier ne saurait être une solution durable et dépourvue de tout contrôle. L’appropriation et la défense de notre Pacte républicain par l’ensemble de la société sont des impératifs qui doivent transcender la dialectique entre liberté et sécurité.
Mais la défense des droits et des libertés ne peut être effective et devient illusoire si la défense est elle-même attaquée, affaiblie, diminuée ! Nous avons ainsi réactivé cette année l’Observatoire international des avocats en danger. Nous nous battons également sans relâche pour que le secret professionnel, droit fondamental des citoyens, soit respecté.
Ces combats, que nous poursuivrons en 2016, fondent et forgent notre unité au quotidien.
Nous avons inscrit cette unité cette année dans nos actions en faveur de chacun de nos confrères pour améliorer les services que nous leur devons et leur permettre de développer les outils utiles à leur exercice.
Ces actions se sont concrétisées, pour ne citer que quelques exemples, dans notre mobilisation unie et réussie pour la réforme de l’accès au droit et de l’aide juridictionnelle, dans le cadre la loi pour la croissance et l’activité dite « loi Macron », avec la création de l’annuaire national des avocats, par le lancement de l’acte d’avocat 100% électronique, par l’instauration du médiateur national des avocats pour les litiges de la consommation, par la publication de guides de rédaction de convention d’honoraires, par la signature d’une Charte du mécénat culturel avec le ministère de la culture.
En 2016, nous avancerons notamment sur le projet de la Maison des avocats de France, la finalisation de la plateforme de consultations et suivi des procédures comme un espace dédié à chaque avocat, le lancement du centre national de médiation des avocats avec une plateforme dédiée, la réforme de l’AJ, le financement des procès par les tiers, l’adaptation de notre procédure pénale aux exigences européennes, l’évolution de la procédure de taxation des honoraires d’avocats et la réforme de notre procédure disciplinaire dans laquelle le Conseil national sera davantage investi.
Cette unité doit nous permettre de travailler plus activement à la définition de notre avenir commun et à notre positionnement encore plus compétitif sur le marché du droit et de la prestation de services juridiques.
La conquête du marché du droit en toute matière continuera à se faire indépendamment de la localisation des juridictions. Le débat numérique et territoires constitue le pari de notre compétence et celui du numérique dans lequel nous avons démontré notre capacité d'innovation et que nous devons poursuivre plus vite et plus fort.
Nous devons également et résolument poursuivre une démarche de prospection interprofessionnelle, afin de répondre à la demande d’un service de qualité et global, et achever la réflexion sur le Legal privilege et l’exercice de l’avocat en lien avec l’entreprise.
Nous avons fait évoluer nos règles déontologiques qui ne sont pas un frein, mais un instrument de conquête et une plus-value par rapport aux autres professions. Cela s’est matérialisé en 2015 par les modifications apportées au RIN par une définition de l’activité de l’avocat lobbyiste ou de représentant d’intérêts, la dénomination des cabinets d’avocats, la mise en conformité des dispositions du RIN relatives aux conventions d’honoraires avec la loi Macron.
Le rôle du Conseil national est celui de l’anticipation et de la définition de la stratégie de conquête. Il mènera cette mission d’autant mieux qu’il continuera à fédérer les diversités dans une unité tendue vers l’intérêt général.
Il continuera en 2016 à porter l'ambition de tous d’être avocat partout et pour tous. Innovants toujours. Conquérants sans cesse. Rayonnants sans réserve.
Les jours qui viennent nous permettront de retrouver ceux que nous aimons, de nous reposer et de rythmer différemment notre temps.
Je forme le vœu que l’année 2016 apporte à chacun la satisfaction de ses espérances et la paix de son existence.
Nous avons subi à l’unisson de la société les attentats dramatiques de janvier et novembre 2015. Nous nous sommes associés à la douleur des victimes et de leurs familles. Notre rôle, l’essence de notre profession est de les assister ainsi que les auteurs de ces attaques.
Fidèles à notre mission de garantie des libertés, nous disons que l’état d’urgence prolongé le 20 novembre dernier ne saurait être une solution durable et dépourvue de tout contrôle. L’appropriation et la défense de notre Pacte républicain par l’ensemble de la société sont des impératifs qui doivent transcender la dialectique entre liberté et sécurité.
Mais la défense des droits et des libertés ne peut être effective et devient illusoire si la défense est elle-même attaquée, affaiblie, diminuée ! Nous avons ainsi réactivé cette année l’Observatoire international des avocats en danger. Nous nous battons également sans relâche pour que le secret professionnel, droit fondamental des citoyens, soit respecté.
Ces combats, que nous poursuivrons en 2016, fondent et forgent notre unité au quotidien.
Nous avons inscrit cette unité cette année dans nos actions en faveur de chacun de nos confrères pour améliorer les services que nous leur devons et leur permettre de développer les outils utiles à leur exercice.
Ces actions se sont concrétisées, pour ne citer que quelques exemples, dans notre mobilisation unie et réussie pour la réforme de l’accès au droit et de l’aide juridictionnelle, dans le cadre la loi pour la croissance et l’activité dite « loi Macron », avec la création de l’annuaire national des avocats, par le lancement de l’acte d’avocat 100% électronique, par l’instauration du médiateur national des avocats pour les litiges de la consommation, par la publication de guides de rédaction de convention d’honoraires, par la signature d’une Charte du mécénat culturel avec le ministère de la culture.
En 2016, nous avancerons notamment sur le projet de la Maison des avocats de France, la finalisation de la plateforme de consultations et suivi des procédures comme un espace dédié à chaque avocat, le lancement du centre national de médiation des avocats avec une plateforme dédiée, la réforme de l’AJ, le financement des procès par les tiers, l’adaptation de notre procédure pénale aux exigences européennes, l’évolution de la procédure de taxation des honoraires d’avocats et la réforme de notre procédure disciplinaire dans laquelle le Conseil national sera davantage investi.
Cette unité doit nous permettre de travailler plus activement à la définition de notre avenir commun et à notre positionnement encore plus compétitif sur le marché du droit et de la prestation de services juridiques.
La conquête du marché du droit en toute matière continuera à se faire indépendamment de la localisation des juridictions. Le débat numérique et territoires constitue le pari de notre compétence et celui du numérique dans lequel nous avons démontré notre capacité d'innovation et que nous devons poursuivre plus vite et plus fort.
Nous devons également et résolument poursuivre une démarche de prospection interprofessionnelle, afin de répondre à la demande d’un service de qualité et global, et achever la réflexion sur le Legal privilege et l’exercice de l’avocat en lien avec l’entreprise.
Nous avons fait évoluer nos règles déontologiques qui ne sont pas un frein, mais un instrument de conquête et une plus-value par rapport aux autres professions. Cela s’est matérialisé en 2015 par les modifications apportées au RIN par une définition de l’activité de l’avocat lobbyiste ou de représentant d’intérêts, la dénomination des cabinets d’avocats, la mise en conformité des dispositions du RIN relatives aux conventions d’honoraires avec la loi Macron.
Le rôle du Conseil national est celui de l’anticipation et de la définition de la stratégie de conquête. Il mènera cette mission d’autant mieux qu’il continuera à fédérer les diversités dans une unité tendue vers l’intérêt général.
Il continuera en 2016 à porter l'ambition de tous d’être avocat partout et pour tous. Innovants toujours. Conquérants sans cesse. Rayonnants sans réserve.
Les jours qui viennent nous permettront de retrouver ceux que nous aimons, de nous reposer et de rythmer différemment notre temps.
Je forme le vœu que l’année 2016 apporte à chacun la satisfaction de ses espérances et la paix de son existence.
Pascal EYDOUX
Président
Président