9 mars 2015
Parce qu’il représente la profession tout entière, le Conseil national des barreaux est en charge d’un défi particulier. Celui de conduire notre avenir commun dans toute notre diversité professionnelle, intellectuelle, économique et sociologique.
Régulé par les ordres et par les bâtonniers, notre exercice est fondé sur une déontologie aussi exigeante que libératrice puisqu’elle permet de nous identifier et de nous distinguer sur le grand marché concurrentiel du droit, qui s’est emparé des prestations juridiques et judiciaires.
Notre exercice du droit, nos prestations juridiques, qu’il s’agisse de conseil ou de contentieux, répondent à des valeurs et à des exigences qui évoluent et auxquelles nous devons accepter de nous adapter.
Personne ne peut affirmer que les mutations que nous observons constituent un progrès ou une régression. Etre ouverts et attentifs à ces changements nous permettra d’être les acteurs qui accompagnent et non pas des spectateurs attentistes.
Notre combat est celui de notre métier. Il est aussi celui de tous ceux que nous accompagnons : nos concitoyens, les acteurs économiques, les collectivités locales.
Ainsi le Conseil national se mobilise pour offrir à chacun le moyen d’accéder aux nouvelles offres de services que les nouvelles technologies permettent. Nous devons parvenir à conseiller et diriger les procédures depuis les plateformes que nous devons créer, sécuriser et valoriser en termes de sécurité juridique et judiciaire pour répondre aux besoins de droit.
Cette ouverture indispensable au nouveau monde doit s’accompagner aussi de la restitution de la parole à notre profession dans les débats du devenir social et économique de notre pays. Sans oublier la parole que nous devons porter en matière de garantie des droits et des libertés.
Nous avons abandonné la prospective au profit d’un trop grand espoir de pérenniser notre modèle unique dans l’état où nous espérions le maintenir.
Puisque la société attend de nous que nous nous adaptions, nous sommes, avec elle, à l’épreuve.
Un exemple : si la loi « croissance et activité » concerne les avocats, elle concerne tant d’autres acteurs économiques qui sont aussi nos prescripteurs pour le plus grand nombre.. Avons-nous songé à nous interroger sur leurs besoins et leurs attentes envers cette loi ?
Nous pouvons tout à la fois travailler pour tous et pour nous. Notre diversité nous donne les moyens de nos ambitions.
C’est ainsi que le Conseil national doit concevoir la définition et la maîtrise de notre avenir commun.
Régulé par les ordres et par les bâtonniers, notre exercice est fondé sur une déontologie aussi exigeante que libératrice puisqu’elle permet de nous identifier et de nous distinguer sur le grand marché concurrentiel du droit, qui s’est emparé des prestations juridiques et judiciaires.
Notre exercice du droit, nos prestations juridiques, qu’il s’agisse de conseil ou de contentieux, répondent à des valeurs et à des exigences qui évoluent et auxquelles nous devons accepter de nous adapter.
Personne ne peut affirmer que les mutations que nous observons constituent un progrès ou une régression. Etre ouverts et attentifs à ces changements nous permettra d’être les acteurs qui accompagnent et non pas des spectateurs attentistes.
Notre combat est celui de notre métier. Il est aussi celui de tous ceux que nous accompagnons : nos concitoyens, les acteurs économiques, les collectivités locales.
Ainsi le Conseil national se mobilise pour offrir à chacun le moyen d’accéder aux nouvelles offres de services que les nouvelles technologies permettent. Nous devons parvenir à conseiller et diriger les procédures depuis les plateformes que nous devons créer, sécuriser et valoriser en termes de sécurité juridique et judiciaire pour répondre aux besoins de droit.
Cette ouverture indispensable au nouveau monde doit s’accompagner aussi de la restitution de la parole à notre profession dans les débats du devenir social et économique de notre pays. Sans oublier la parole que nous devons porter en matière de garantie des droits et des libertés.
Nous avons abandonné la prospective au profit d’un trop grand espoir de pérenniser notre modèle unique dans l’état où nous espérions le maintenir.
Puisque la société attend de nous que nous nous adaptions, nous sommes, avec elle, à l’épreuve.
Un exemple : si la loi « croissance et activité » concerne les avocats, elle concerne tant d’autres acteurs économiques qui sont aussi nos prescripteurs pour le plus grand nombre.. Avons-nous songé à nous interroger sur leurs besoins et leurs attentes envers cette loi ?
Nous pouvons tout à la fois travailler pour tous et pour nous. Notre diversité nous donne les moyens de nos ambitions.
C’est ainsi que le Conseil national doit concevoir la définition et la maîtrise de notre avenir commun.
Pascal EYDOUX
Président
Président