Vos motivations
Bertrand Debosque, Président de la Commission Affaires Européennes et Internationales
Dans le prolongement de tout ce qu’on a pu faire sous la mandature précédente et la présidence de Paul-Albert Iweins, je souhaite affirmer encore plus la légitimité du Conseil national des barreaux en tant qu’institution nationale représentant le Barreau français à l’étranger.
Au-delà, la présence des confrères et cabinets français à l’étranger et l’influence du droit continental dans le monde doivent être renforcées et le CNB doit y œuvrer.
Au-delà, la présence des confrères et cabinets français à l’étranger et l’influence du droit continental dans le monde doivent être renforcées et le CNB doit y œuvrer.
Grands enjeux de la Commission
Ils sont multiples.
1. Tout d’abord, il faut faire en sorte que le Barreau français, fort de ses valeurs et aussi de ses 55.000 membres, pèse de tout son poids dans l’Europe, au sein du Conseil des Barreaux Européens (CCBE) : nous devons y gagner en influence, seul ou en alliance avec d’autres barreaux européens et faire valoir nos points de vue à chaque fois que c’est nécessaire : notre déontologie et nos modes d’exercice dépendent en grande partie des arbitrages que le CCBE est amené à rendre.
2. D’autre part, chaque année de cette mandature sera mise à profit pour nous tourner vers les pays du Maghreb : le Maroc en 2012, la Tunisie en 2013 et l’Algérie en 2014 afin d’échanger et, le cas échéant, leur apporter l’assistance qu’ils souhaiteraient, par exemple en matière de formation professionnelle et de comptes tiers (CARPA).
3. De même, les efforts entrepris depuis 5-6 ans en direction des grandes organisations d’avocats anglophones : American Bar Association, International Bar Association, Inter Pacific Bar Association, méritent d’être poursuivis et amplifiés : nous y représentons tout le barreau Français.
Nous essaierons aussi d’accroître notre coopération avec les barreaux Brésilien et Argentin.
1. Tout d’abord, il faut faire en sorte que le Barreau français, fort de ses valeurs et aussi de ses 55.000 membres, pèse de tout son poids dans l’Europe, au sein du Conseil des Barreaux Européens (CCBE) : nous devons y gagner en influence, seul ou en alliance avec d’autres barreaux européens et faire valoir nos points de vue à chaque fois que c’est nécessaire : notre déontologie et nos modes d’exercice dépendent en grande partie des arbitrages que le CCBE est amené à rendre.
2. D’autre part, chaque année de cette mandature sera mise à profit pour nous tourner vers les pays du Maghreb : le Maroc en 2012, la Tunisie en 2013 et l’Algérie en 2014 afin d’échanger et, le cas échéant, leur apporter l’assistance qu’ils souhaiteraient, par exemple en matière de formation professionnelle et de comptes tiers (CARPA).
3. De même, les efforts entrepris depuis 5-6 ans en direction des grandes organisations d’avocats anglophones : American Bar Association, International Bar Association, Inter Pacific Bar Association, méritent d’être poursuivis et amplifiés : nous y représentons tout le barreau Français.
Nous essaierons aussi d’accroître notre coopération avec les barreaux Brésilien et Argentin.
Objectifs et priorités d'action de la Commission
Beaucoup de confrères et cabinets français souhaitent se tourner vers l’étranger ou ont un dossier « international » et ne savent pas bien à qui s’adresser pour être orientés.
De même, des barreaux français peuvent souhaiter conclure un jumelage avec un barreau étranger.
Le Conseil national des barreaux, à travers la CAEI, essaiera de répondre à toutes ces attentes : après tout, dans la dénomination de notre institution, il y a le mot « conseil » et nous sommes là aussi pour écouter nos confrères et les orienter.
Enfin, nous chercherons à développer une politique active de recherche de stages à l’étranger pour les élèves avocats français en cours de formation ou les jeunes confrères qui souhaitent compléter leur formation dans un pays étranger : il n’y a pas d’apport plus enrichissant pour un jeune confrère et son barreau qu’une formation complémentaire à l’étranger.
Voilà ; vous voyez que les idées et les objectifs ne manquent pas ; il nous reste à peine 3 ans pour faire en sorte qu’elles deviennent réalité.
De même, des barreaux français peuvent souhaiter conclure un jumelage avec un barreau étranger.
Le Conseil national des barreaux, à travers la CAEI, essaiera de répondre à toutes ces attentes : après tout, dans la dénomination de notre institution, il y a le mot « conseil » et nous sommes là aussi pour écouter nos confrères et les orienter.
Enfin, nous chercherons à développer une politique active de recherche de stages à l’étranger pour les élèves avocats français en cours de formation ou les jeunes confrères qui souhaitent compléter leur formation dans un pays étranger : il n’y a pas d’apport plus enrichissant pour un jeune confrère et son barreau qu’une formation complémentaire à l’étranger.
Voilà ; vous voyez que les idées et les objectifs ne manquent pas ; il nous reste à peine 3 ans pour faire en sorte qu’elles deviennent réalité.
Pour aller plus loin
La commission internationale au travail ... - 13/06/2012
En ce début de mandature, le magazine Avocats & Droit a interviewé le Président de la commission « Affaires Européennes et Internationales » au travers de trois questions clés permettant de mieux cerner les orientations de cette commission pour la mandature 2012-2014 : quelles sont les raisons qui vous ont conduit à vous présenter à cette présidence ? Quels en sont les grands enjeux ? Quels en sont les objectifs et les priorités d'action ... ? Lire la suite
En ce début de mandature, le magazine Avocats & Droit a interviewé le Président de la commission « Affaires Européennes et Internationales » au travers de trois questions clés permettant de mieux cerner les orientations de cette commission pour la mandature 2012-2014 : quelles sont les raisons qui vous ont conduit à vous présenter à cette présidence ? Quels en sont les grands enjeux ? Quels en sont les objectifs et les priorités d'action ... ? Lire la suite